Poissons d’aquarium : Histoire et mode de vie des principales espèces

Depuis des siècles, les poissons d’aquarium ont passionné scientifiques et collectionneurs. La difficulté pour observer ces animaux dans leurs milieux naturels a favorisé l’émergence et le développement des aquariums partout dans le monde. Mais qu’appelle-t-on les poissons d’aquarium ? Comment une poignée d’entre eux en sont-ils devenus des icônes ?

Avant toute chose, mis à part les variétés spécifiquement sélectionnées au fil du temps pour la passion aquariophile, il n’existe pas à proprement parlé de « poissons d’aquarium ». Aujourd’hui cette désignation, synonyme de « poisson d’ornement », représente en réalité un grand nombre de poissons colorés de petite taille, généralement d’eau douce et originaires de zones tropicales ou subtropicales. Mais il n’en fut pas toujours ainsi !

On retrouve les traces des premiers poissons d’ornement en Chine il y a 2 000 ans. Déjà, c’est le fameux poisson rouge, Carassius auratus, qui commence à être apprivoisé et élevé dans les grands bassins de la haute aristocratie chinoise. Pendant des siècles, c’est la seule espèce qui suscite un engouement dans le monde asiatique.

Poisson rouge

Poisson rouge - Carassius auratus
Poisson rouge – Carassius auratus © Jérôme Picard
Origine Chine
Biotope Lacs et rivières
Sociabilité Vit en groupe
Taille 30 cm
Longévité 20 ans
Volume min 200 litres

Espèce : Carassius auratus

Précisions

C’est le premier poisson à avoir été élevé comme poisson d’ornement.

Pendant des siècles, il reste cantonné à l’empire chinois. Il est importé au Japon à partir des années 1500, puis en Europe en 1600 et aux États-Unis en 1876. Les premières reproductions de poissons rouges en Europe ont lieu à l’époque de la révolution française en Hollande. À la fin du XVIIIe siècle, les poissons rouges sont déjà populaires en Europe du Sud et cette espèce commence à devenir envahissante dans plusieurs régions.

Trouvé dans les fêtes foraines comme dans les animaleries, le poisson rouge fut souvent malmené, mal nourri car réputé résistant et nanifié car maintenu dans des aquariums de trop petites tailles. Aujourd’hui, il existe de nombreuses variétés disponibles. Nombre d’entre elles possèdent des formes et des excroissances qui ne permettent pas à ces animaux de mener des vies convenables.

Il faudra attendre le XVIIe siècle pour voir émerger le développement des premiers aquariums, d’abord à usage scientifique. En 1776, une exposition londonienne fait grand bruit. Pour la première fois, cinq anguilles électriques Electrophorus electricus sont présentées au public. On ne parle pas, dans ce contexte, de « poissons d’aquarium » mais l’essor des techniques liées à la science va susciter bien des vocations.

Nombre des premiers biologistes sont également des « collectionneurs ». En étudiant et en élevant les premiers poissons tropicaux, ils vont contribuer au développement de la passion au-delà de leur milieu. Dans un premier temps, les aquariums ne sont pas chauffés. En Europe, on s’intéresse aux poissons nord-américains comme les poissons-chats et les perches soleil, deux espèces qui deviendront envahissantes dans nos contrées. Le premier guide sur les poissons d’aquarium d’eau douce sort en 1856 (Roßmaßler). Très vite, des conseils de maintenance pour crustacés, escargots, plantes et amphibiens sont également présentés.

Le premier poisson tropical exotique à être importé en Europe est le poisson-paradis dès 1869. Capable de respirer à la surface en cas de manque d’oxygène, les poissons de sa famille, les labyrinthidés, deviennent vite populaires auprès des adeptes. Le gourami géant (Osphronemus goramy) devient à la mode, puis ce sera le tour du gourami nain et du combattant, deux espèces encore très populaires aujourd’hui.

Poisson-paradis

Poisson Paradis - Macropodus opercularis
Poisson Paradis – Macropodus opercularis © 孫文謙
Origine Corée à Vietnam
Biotope marécages
Sociabilité Solitaire ou couple
Taille 10 cm
Longévité 6 – 8 ans
Volume min 50 litres

Espèce : Macropodus opercularis

Précisions

C’est l’espèce à l’origine des passions pour les poissons tropicaux exotiques !

Originaire d’Asie de l’Est, il fut le premier poisson exotique à rejoindre le vieux continent. Il arrive en France en 1869, à la suite d’une requête de l’officier naval Gérault auprès du consul Eugène Simon en Chine.

Sur les 100 poissons exportés, 22 arrivent vivants en France. L’ichtylogiste Pierre Carbonnier en obtient douze mâles et cinq femelles. En réussissant à les reproduire en moins d’un an, il va bousculer le monde des aquariums et introduire l’espèce qui passionnera les premiers aquariophiles amateurs.

Bien que robuste et facile à élever, ce poisson de caractère n’est pas l’hôte rêvé dans des aquariums mélangeant différents animaux. Il tombe peu à peu en désuétude à cause de son agressivité mais reste toutefois facile à trouver dans les magasins spécialisés.


Gourami nain

Gourami nain - Trichogaster laliua
Gourami nain – Trichogaster laliua © Jérôme Picard
Origine Asie du Sud
Biotope marécages
Sociabilité Solitaire ou couple
Taille 5 – 6 cm
Longévité 5 – 6 ans
Volume min 80 litres

Espèce : Trichogaster lalius

Précisions

Aussi appelé colisa lalia, le gourami arrive très tôt dans le hobby aquariophile. Dès 1874, les premiers individus sont importés en France à partir de l’Asie du Sud.

Ce poisson paisible réside naturellement dans des eaux calmes caractérisées par une végétation dense. Comme pour le poissons-paradis ou le combattant, cette espèce se retrouve naturellement isolée dans des mares peu oxygénées en saison sèche. Pour survivre, ces poissons sont capables de respirer de l’air à la surface. Leur habitude pour les petits espaces couplée à cette faculté en font des espèces bien adaptées à la vie en aquarium.


Combattant

Combattant - Betta splendens
Combattant – Betta splendens © J. Baksai
Origine Asie du Sud-Est
Biotope marécages
Sociabilité Solitaire ou couple
Taille 5 cm
Longévité 4 – 5 ans
Volume min 15 litres

Espèce : Betta splendens

Précisions

On ne compte plus le nombre d’articles, de fiches et de publications dédiées au poisson combattant. Il arrive lui aussi très tôt dans le monde des aquariums. Dès 1874, les premiers individus rejoignent l’Europe.

Avant sa notoriété internationale comme poisson d’ornement, il jouissait déjà d’une grande popularité en Asie du Sud-Est. Les mâles de cette espèce ne se supportent pas et peuvent se battre jusqu’à la mort en cas de rencontre, d’où son nom. Comme les combats de coqs du Moyen-Âge en Europe, des duels sont organisés très tôt dans plusieurs régions.

Contrairement au poisson rouge, le combattant peut vivre dans de bonnes conditions dans des volumes d’eau très faible. Cependant, les mâles doivent être maintenus seuls, ou éventuellement avec plusieurs femelles dans de grands aquariums fournis en cachettes. Bien que de forme analogue, les variétés rencontrées dans le commerce n’ont plus les mêmes couleurs ni les mêmes formes de nageoires que les spécimens sauvages.

Aujourd’hui, les populations sauvages sont considérées comme vulnérables et sont menacées par la pollution et la transformation des zones humides.


Danio rerio

Poisson zèbre - Danio rerio
Poisson zèbre – Danio rerio © Jérôme Picard
Origine Asie du Sud
Biotope Ruisseaux
Sociabilité Banc
Taille 4-5 cm
Longévité 3 – 4 ans
Volume min 100 litres

Espèce : Danio rerio

Précisions

Espèce phare des années 80 et 90, le Danio rerio complète le trio asiatique précédent. Contrairement aux labyrinthidés, ces poissons de banc sont très actifs de nature. Ils sont originaires des ruisseaux du sous-continent indien.

Les premières importations datent de 1905. Ces poissons fréquentent naturellement des ruisseaux d’eau parfois relativement fraiche (18 °C) et peuvent être maintenus sans résistance chauffante. La reproduction est technique car les parents se nourrissent volontiers de leur progéniture.

Les premières piscicultures se développent dès la fin du XIXe siècle. Les équipements de l’époque sont d’abord très sommaires. On utilise des lampes à alcool pour chauffer les aquariums. Les filtrations sont des fontaines à eau ou des boîtes à oxygène bricolées.

Du milieu du XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale, la France et l’Allemagne sont les deux plus gros importateurs de poissons d’ornement. À l’époque, Hambourg est la capitale de l’aquariophilie. Une spécificité allemande qui perdure avec la tenue encore aujourd’hui de salons majeurs comme Interzoo à Nuremberg.

Après l’arrivée des poissons asiatiques, c’est au tour des poissons sud-américains d’être à la mode. D’abord les scalaires et les Corydoras, puis arrivent les discus. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, deux poissons tropicaux d’ornements devenus iconiques sont importés pour la première fois : les néons bleus et les cardinalis.

Les poissons, comme tous les animaux, ne devraient jamais être considérés comme de simples produits de consommation. Voici donc, par ordre d’arrivée dans le hobby, l’histoire des principales espèces qui ont passionné et qui continuent d’inspirer des générations d’aquariophiles.

Guppy

Guppy forme sauvage - Poecilia reticulata
Guppy forme sauvage – Poecilia reticulata © Jérôme Picard
Origine Petites Antilles & Trinidade
Biotope Eaux stagnantes
Sociabilité Banc
Taille 4 – 5 cm
Longévité 5 ans
Volume min 100 litres

Espèce : Poecilia reticulata

Précisions

Avec le combattant, le guppy est l’autre grand nom de l’aquariophilie contemporaine. Partout dans le monde, ce poisson a inspiré le développement de communautés spécialisées dans son élevage et sa reproduction. Des concours de beauté, à l’image de ceux organisés pour les chiens ou les chats, sont organisés dans plusieurs pays.

Chez cette espèce, la femelle incube directement les œufs dans son ventre. Les alevins sortent déjà formés et ont un faible taux de mortalité en captivité. En sachant que les guppys peuvent quasi continuellement se reproduire, il est relativement facile de développer sa propre variété, en isolant des poissons aux caractéristiques similaires.

Les guppys sont naturellement paisibles et sociables. Ils fréquentent des marécages et ruisseaux des forêts tropicales du nord de l’Amérique du Sud et des petites Antilles. Les premiers guppys arrivent dans les aquariums européens en 1908.

La rapidité de reproduction ainsi que la robustesse propre de l’espèce a permis à ce poisson de se maintenir et d’envahir de nombreuses régions tropicales. C’est le cas en particulier dans plusieurs régions d’Amérique du Sud, en Asie et en Océanie. Des animaux d’élevage menaceraient même les souches sauvages originales à Trinidade !

Outre le commerce aquariophile, ce poisson a été utilisé avec la gambusie pour lutter contre la prolifération de moustiques.


Scalaire

Scalaire forme sauvage - Pterophyllum scalare
Scalaire forme sauvage – Pterophyllum scalare © Jérôme Hugues
Origine Amazonie
Biotope Ruisseaux & rivières
Sociabilité Banc
Taille 15 – 20 cm
Longévité 10 ans
Volume min 300 litres

Espèce : Pterophyllum scalare

Précisions

On comprend aisément pourquoi le scalaire est appelé « poisson ange » en langue anglaise. Doté de longues nageoires triangulaires, ce poisson gracieux semble voler paisiblement à chacun de ces déplacements.

Il apparaît pour la première fois en Europe en 1909. Rapidement, il déclenche les premiers engouements pour une famille de poissons aujourd’hui largement représentée dans les aquariums : les Cichlidae.

Comme leurs proches cousins, les scalaires ont un mode de vie d’apparence plus complexe que bien d’autres poissons. Une hiérarchie existe au sein de chaque groupe, avec des meneurs et des menés. Dans la nature, ce petit prédateur mime la végétation pour se dissimuler dans le décor et surprendre ces proies, des petits poissons ou des micro-organismes aquatiques.

La reproduction a lieu en couple, avec des partenaires qui peuvent rester fidèles toute leur vie. Durant cette période, chaque couple s’octroie et défend un précieux territoire contre tout intrus potentiel. Fait caractéristique des animaux dits « évolués », les parents protègent et nettoient avec soin leur ponte et leurs alevins durant les premières semaines.

Malheureusement, cette merveille des eaux amazoniennes a souvent subi le même sort de nanification que le poisson rouge. Sauf pour réaliser une reproduction dans un bac dédié, ces poissons devraient être maintenus en petits groupes dans un strict minimum de 300 litres, avec une façade particulièrement haute. Attention, il existe également des risques de prédation avec des poissons et crustacés de petite taille.

Le scalaire possède deux proches cousins pas moins intéressants mais peu connus des non-initiés : le leopoldi et le grand altum.


Discus

Discus proche sauvage - Symphysodon aequifasciatus
Discus proche sauvage – Symphysodon aequifasciatus © Damien Téo
Origine Amazonie
Biotope Ruisseaux & rivières
Sociabilité Banc & couple
Taille 15 – 20 cm
Longévité 12 ans
Volume min 350 litres

Espèce : Symphysodon aequifasciatus

Précisions

Parmi les passionnés, entre scalaire et discus, il y a bataille.

Initialement, le scientifique Johann Nattereri remarque les premiers spécimens lors de ses expéditions amazoniennes du début du XIXe siècle. Intrigués par la forme de disque et les couleurs chatoyantes décrites par l’ichtyologue, de nombreux scientifiques partent à la recherche de cette espèce atypique.

Et pour cause. Contrairement aux animaux marins, les poissons d’eau douce de taille moyenne avec de telles couleurs sont rares. En 1840, c’est finalement Johan Jakob Heckel qui réalise la première description de l’espèce. Encore aujourd’hui, le nombre d’espèces de discus reste sujet à débat. Les coloris présents dans le commerce sont souvent très éloignés des animaux d’origine. Comme pour les guppys, les discus possèdent quelques communautés de passionnés à travers le monde.

Les discus appartiennent à la même famille que les scalaires. Comme ces derniers, ils vivent en groupe suivant une organisation bien établie. Ils sont connus pour leur docilité, excepté en période de reproduction.

En période sèche, les discus se regroupent en bancs de centaines d’individus. Pour tromper leurs prédateurs, ils font apparaître des bandes verticales foncées sur leur corps. Ce phénomène perturbe la vision des éventuels agresseurs. Lorsque les pluies tropicales inondent les bassins, les discus se dispersent dans la végétation immergée, en quête de nourriture et de territoires propices à la reproduction.

Les discus forment des couples fidèles qui font partie des champions du monde aquatique dulçaquicole du soin parental. Outre la protection de la ponte et des alevins, les parents sécrètent un mucus particulier qui sert à l’alimentation de leurs jeunes. C’est l’une des reproductions les plus remarquables du monde aquatique !

Les discus apparaissent dans le commerce aquariophile à partir de 1921. Les raisons de son arrivée tardive sont probablement liées à la grande fragilité des individus sauvages. Même parmi les spécimens d’élevage, la maintenance de ces poissons est plus technique. Elle requiert quelques connaissances préalables et une constante attention.


Les poissons néons

Cardinalis - Paracheirodon axelrodi
Cardinalis – Paracheirodon axelrodi © Enrico Ritcher
Origine Amérique du Sud tropicale
Biotope Ruisseaux
Sociabilité Banc
Taille 3 – 4 cm
Longévité 5 – 8 ans
Volume min 100 litres

Espèces : Paracheirodon axelrodi & Paracheirodon innesi

Précisions

Les fameux poissons néons sont arrivés plus tardivement chez les aquariophiles européens mais cette histoire pourrait faire le script d’un film. En 1934, après avoir chassé des alligators et des papillons dans la jungle amazonienne à proximité de Tabatinga, le collectionneur français Auguste Rabault découvre et collecte un petit poisson aux couleurs vives. L’arrière du corps est rouge flashy comme un rouge à lèvre.

L’homme décide de ramener quelques spécimens à Paris. Dès leur arrivée, en 1935, les petits poissons, des P. innesi, font sensation auprès des milieux aquariophiles. Selon la légende, Mr Neel invente alors la dénomination commune « néon ». Les treize poissons auraient ensuite été vendus 6 500 dollars américains à deux Allemands.

En 1936, les cinq premiers cardinalis sont importés par avion. Seul un specimen survit au voyage. Il aura coûté 3 000 dollars américains de transport à lui seul, l’un des coûts de transport les plus élevés jamais enregistrés pour transporter un poisson.

Il existe en réalité trois espèces de néons, le troisième, P. simulans, doté de couleurs plus ternes, est resté dans l’ombre de ces deux congénères. Tous suivent un mode de vie analogue. Ce sont des micro-prédateurs qui vivent en petit banc dans la végétation. Ils se reproduisent dans les plantes, et n’apportent aucun soin à leur ponte. Pire, ils sont capables de se nourrir de leur propre progéniture.

Plus compliqués à reproduire, il existe encore des importations de cardinalis sauvages. Ces poissons font vivre des petites communautés de pêcheurs dans des régions reculées du bassin amazonien. Chaque année, une partie des populations meurent naturellement de la sécheresse. Le commerce aquariophile a peu d’impacts sur ces espèces et pourraient participer à la protection du milieu.

Aujourd’hui, jusqu’à un milliard de poissons appartenant à pas moins de 5 300 espèces sont achetés dans le monde chaque année. Une augmentation de 14% à l’échelle mondiale depuis les années 70. L’écrasante majorité des poissons proviennent des eaux douces et sont issus de fermes d’élevage. Ces centres existent dans plus de 100 pays, en particulier en Asie et en Europe de l’Est.

Ces échanges mondialisés ont suscité de nombreuses passions et ont pu, dans bien des cas, élever les consciences sur l’incroyable biodiversité qui peuple les eaux des rivières et lacs du monde entier.

Cependant, ce commerce a aussi son lot de déconvenues. Les mauvaises conditions de maintenance aboutissent à la mort prématurée d’une part non-négligeable des poissons. En dehors des foyers, des animaux relâchés bouleversent parfois les écosystèmes. Des centaines d’espèces tropicales emblématiques sont aujourd’hui menacées par des envahisseurs, et disparaissent dans l’ombre.

* L’espérance de vie correspond à des individus sauvages. Pour plusieurs autres espèces présentées ici, cette information diffère entre la captivité et le milieu naturel. Les individus sauvages tendent à se reproduire plus rapidement et à mourir plus jeunes qu’en captivité.

Photographies – Bannières

Scalaire – gros plan © Jérôme Hugues
Scalaire – paysage © Jérôme Hugues

Références bibliographiques

Modern ornamental aquaculture in Europe: early history of
freshwater fish imports. Jindrich Novak, Luka Kalous and Jirı Patoka, Department of Zoology and Fisheries, Faculty of Agrobiology, Food and Natural Resources, Czech University of Life Sciences, Prague, Czech Republic, janvier 2020.

Origine du discus

A propos de l'auteur

Benoit Chartrer est un membre fondateur et pilote le projet Fishipédia. Sorti d'une formation d'ingénieur en physique, il a progressivement changé de spécialisation en se tournant vers les technologies Web. Passionné de voyage et de biologie, il tient également un compte Instagram dédié à la photographie animalière.

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