Les promesses de l'océan

Le poisson chirurgien à poitrine blanche mesure généralement autour de vingt centimètres mais quelques rares individus en atteignent quarante. Cet herbivore est commun de l'est de l'Asie jusqu'à Bali. Il tient son nom de la tache blanche présente sous le museau.

Ce poisson mimétique des végétaux habite couramment les herbiers marins de la zone tropicale Indo-Pacifique. Ce chasseur solitaire discret se nourrit principalement d'amphipodes, de polychètes et de mollusques.

Le gobie à bandes se nourrit d'algues et de micro-organismes en filtrant le sable. Les mâles réalisent des terriers et inciter sa partenaire à y pondre ses œufs. Les deux parents, généralement fidèles tout au long de leur existence, protègent la ponte contre les prédateurs.

Amphiprion ocellaris est l'espèce la plus connue de poisson-clown. Il a été rendu populaire par les productions Disney "Le Monde de Nemo" et "Le Monde de Dory". Il est principalement présent dans l'est de l'océan Indien, dans les îles Andaman et Nicobar, sur les côtes de Thaïlande et de Malaisie, ainsi que du nord-ouest de l'Australie à Singapour.

Le poisson-clown à selle de cheval vit généralement en symbiose avec l'anémone-cuir ou l'anémone de Haddon. Il se nourrit de plantes, végétaux et de micro-organismes intimement liés à son hôte.

Contrairement aux canidés dont le nom fait référence, le poisson-loup est un animal solitaire. Territorial, cette espèce d'eau froide passe une grande partie de son temps à proximité des rochers en quête de crustacés, de mollusques et parfois de petits poissons.

La méduse commune, aussi appelée aurélie ou méduse lune, évolue dans tous les océans et mers du globe excepté les eaux très froides proches des pôles. Souvent présente à proximité des côtes, elle n'est pas dangereuse pour les baigneurs, ces piqûres n'étant que très peu urticantes.

Comme ses congénères, ce poisson à proximité des parois rocheuses. Chaque mâle dominant possède un vaste territoire qui englobe des sous-territoires gérés par des femelles. Cependant, les jeunes peuvent toutefois former des bancs. Une espèce mimétique, le poisson-lime Paraluteres prionurus rejoint régulièrement ces regroupements pour éviter les prédateurs.

Les yeux de ce poisson sont masqués par une bande colorée et il possède un ocelle à l’arrière de son corps qui attire l’attention des prédateurs vers une partie du corps dépourvue d’organes vitaux. Il est apprécié par les aquariophiles, mais il faut lui donner des proies de taille, vivantes de préférence…

L'épervier lutin repose la plupart du temps dans ou sous les coraux pour surprendre ses proies, principalement des crustacés et des petits poissons. Chez cette espèce, les mâles territoriaux constituent un harem de femelles. La reproduction a lieu dans la colonne d'eau, les œufs et larves évoluent dans les courants océaniques et font partie du zooplancton.

Il est appelé « Loup » en Méditerranée et « Bar » en Atlantique. Cette espèce est connue et appréciée pour sa chair depuis l'Antiquité. Dans certaines zones, les populations adultes ont fortement diminué à cause de la pêche intensive. Aujourd'hui, la majeure partie des bars consommés en Europe sont élevés dans des fermes aquacoles.

Cette anémone, d'ordinaire solitaire, se fixe généralement dans une crevasse ou un trou de manière que seules ses tentacules soient visibles. Elle vit en symbiose avec les poissons clowns qu'elle protège des prédateurs. Cet animal se nourrit principalement de petits invertébrés.

Galaxea fascicularis, plus communément appelé corail piquant, est un cnidaire originaire du bassin Indo-Pacifique. C'est un corail dur à grands polypes et bâtisseur de récifs. Les colonies en forme de dôme encroutant peuvent atteindre plus de cinq mètres.

L'anémone magnifique est présente dans une large partie de la zone Indo-Pacifique. Avec des individus atteignant près d'un mètre de diamètre, cette espèce est l'une des plus impressionnantes anémones du règne animal. Dans de nombreuses régions, les poissons-clowns, immunisés contre leur venin, vivent en symbiose avec ces animaux, protégés par leurs tentacules.

Le homard européen vit dans les anfractuosités des fonds rocheux des zones côtières. Bien étudiée, cette espèce est dotée d'une longévité exceptionnelle pour un crustacé. Une femelle aurait atteint plus de 80 ans. Nocturne et territorial, le homard est un animal carnivore qui se nourrit principalement d'autres crustacés et de mollusques.

Le labre nettoyeur se nourrit exclusivement en déparasitant de plus larges poissons et des tortues. Dans les récifs, il coordonne une station de nettoyage, généralement à proximité des coraux branchus. Particulièrement actifs au début du jour, ces petits labres nettoient les branchies et la bouche de nombreuses espèces de poissons.

C’est l’une des plus grandes espèces de labridés européens. En période de reproduction, le mâle délimite un territoire. À partir de l’âge de six ans, les femelles se transforment en mâles (hermaphrodisme protogyne). En Bretagne, la chair de la grande vieille est très appréciée.

La coquette est l'un des poissons les plus colorés des côtes atlantiques françaises. On le rencontre à proximité des récifs couverts d'algues ou des herbiers. Généralement solitaire, en particulier les vieux mâles, ces poissons carnivores sont des chasseurs de mollusques, de crustacés et de petits poissons.

La limule est un véritable fossile vivant. Cet arthropode vieux de 450 millions d'années a survécu à quatre extinctions massives. Plus proche des araignées que des crustacés, la limule, surnommée « crabe fer-à-cheval » est menacée par la surexploitation par l'homme. Elle est protégée par des quotas ou des interdictions de récolte aux États-Unis et au Mexique, ces régions d'origine.

Cette crevette nettoyeuse est répertoriée de la mer du Japon jusqu'à la Grande Barrière de Corail. Comme les labres nettoyeurs, elle se nourrit en déparasitant des poissons de plus grande taille. Les poissons bénéficient de soin et de l'élimination de leurs parasites tandis que la crevette peut se nourrir. Elles sont actives en particulier dans les stations de nettoyage.

Maja squinado, plus communément appelé Grande araignée de mer Méditerranéenne, est un crustacé marin originaire de la mer Méditerranée. Ce crustacé vit sur les fonds sablonneux et rocheux où il se camoufle facilement grâce à sa couleur marron orangé. Principalement au stade de juvénile, sa carapace est recouverte d'organismes accumulés, notamment des algues.

L'étoile de mer glaciaire est un échinoderme solitaire qui se rencontre sur les fonds sableux et vaseux. Cette espèce carnivore se nourrit principalement de mollusques (moules, huitres) et d'oursins. Une fois sa proie immobilisée, elle dévagine son estomac et commence à la dévorer vivante. Cette espèce est capable de se cloner pour se reproduire, un processus où de nouveaux individus se développent à partir de fragments de corps.

L'émissole évolue principalement dans l'est de l'océan Atlantique. Elle est répertoriée du Royaume-Uni à l'Afrique du Sud, en mer Méditerranée et en mer Noire. En août 2020, cette espèce, spécialiste de la chasse aux crustacés, a été classée « en danger d'extinction » par l'IUCN. Elle est en particulier menacée par la surpêche.

Le gobie de feu tire son nom du rouge vif qui couvre l'arrière de son corps. Adulte, ce poisson vit en couple dans des petits terriers qu'il creuse. C'est une espèce craintive qui passe son temps en suspension à proximité de son refuge, en quête de zooplancton.

Neopetrolisthes maculatus, plus communément appelé crabe-porcelaine, est un petit crustacé de récif originaire des eaux tropicale du bassin Indo-Pacifique. Il adopte une relation de type commensalisme avec l'anémone dans laquelle il vit. Cette dernière ne tire aucun bénéfice de cette relation, mais la présence du crabe-porcelaine ne lui nuit pas non plus.

Le poulpe commun est particulièrement intelligente. En cas de danger, il peut se camoufler ou relâcher un « nuage » d'encre. En général, le mâle meurt peu de temps après l'accouplement. La femelle protège les œufs jusqu’à l'éclosion puis meurt à son tour.

Le pagre est une espèce pélagique côtière. C'est un carnassier opportuniste qui chasse des crustacés, des mollusques et des petits poissons. Sa mâchoire est assez puissante pour écraser des coquilles ou des carapaces de crabe. Les adultes fréquentent les fonds rocheux et les zones de gravats tandis que les juvéniles sont plus communs autour des herbiers.

Aussi appelée « cloche flottante » ou « méduse à pois blancs », la méduse constellée est une espèce de cnidaire originaire de l'océan Pacifique. Elle vit en symbiose avec des petites algues brunes appelée zooxanthelles, à l'origine de sa couleur. Dans plusieurs régions, autour de la mer des Caraïbes, cette espèce est devenue envahissante.

Rencontrés des eaux côtières jusqu'à 200 mètres de profondeur, les lieus jaunes vivent la plupart du temps en solitaire ou en petits bancs dispersés à l'âge adulte. Cependant, quand vient la saison des amours, ces poissons se regroupent en bancs denses sur les frayères. Ils sont parfois capturés par erreur dans les pêcheries de cabillaud et de lieus noirs.

Le labre nain à six bandes se rencontre dans une grande partie de la zone Indo-Pacifique. Il est présent des eaux de Madagascar jusqu'à la Grande barrière de corail. Ce poisson timide réside entre les branches des coraux dans lesquels il se réfugie au moindre danger. En période de reproduction, cette espèce se met en couple et réalise un nid.

Ce poisson vit à proximité des oursins-diadème. Au moindre danger, les jeunes se réfugient entre les longs piquants des oursins. Le mâle garde les œufs dans la bouche jusqu'à leur éclosion. Il est menacé dans son milieu naturel à cause des prélèvements pour le commerce aquariophile. Cette espèce est aujourd'hui reproduite en captivité.

La raie brunette est facilement reconnaissable à ses marbrures et ses points clairs clairsemés sur l'ensemble du corps. Elle passe la plupart de son existence légèrement enfouie dans les fonds vaseux ou sablonneux, en attente de proies. Autrefois commune, elle est aujourd'hui menacée par la surpêche sur l'ensemble de son aire de répartition.

Cette curieuse blennie possède la faculté de pouvoir respirer un temps l'air extérieur, fait rare pour des poissons marins. Les adultes fréquentent les lagons peu profonds et les récifs marins. Ils vivent à très faible profondeur, généralement à proximité des zones de coraux et de gravats. Des individus solitaires peuvent trouver refuge dans les zones herbeuses sur les rochers. Ces poissons sont exclusivement herbivores. Ils se nourrissent en grattant les algues sur le substrat.

Sinularia brassica est un cnidaire vivant en colonie et originaire du bassin Indo-Pacifique et de la mer Rouge. C'est un des seuls coraux mou qui soit bâtisseur de récif, formant des colonies particulièrement denses. Les polypes présentent des tiges courtes ancrées dans un pied imposant en forme de feuilles de laitue.

Sinularia flexibilis est un corail mou originaire de la zone Indo-Pacidique. Cette espèce est visible de la Nouvelle-Calédonie à la Grande Barrière de Corail.

En journée, ces poissons forment un petit groupe et restent à l’abri parmi les coraux ramifiés. La nuit, le groupe se défait et les individus descendent près du fond pour se nourrir. Pendant la durée d'incubation, les œufs sont gardés en bouche par le mâle. Ce dernier ne se nourrit plus jusqu'à l'éclosion.

La dorade grise est une espèce prisée des pêcheries occidentales. Elle vit seule ou en large groupe à proximité des herbiers et des fonds rocheux, en quête de petits invertébrés comme des crustacés ou des mollusques.

L'anémone carpette est répertoriée de la mer rouge jusqu'aux îles de l'océan Pacifique. Comme chez les coraux, elle vit en symbiose avec des zooxanthelles qui lui apportent diverses sources de nourriture via la photosynthèse. Elle complète ses apports en capturant des petits organismes dans ses tentacules urticants.

Stylophora pistillata, plus communément appelé corail digitiforme, est un cnidaire originaire du bassin Indo-Pacifique. C'est un corail bâtisseur de récifs à aspect branchus. Cette espèce est très utilisée comme support d'étude concernant l'impact du réchauffement climatique et de l'acidification des océans.

Le Synanceia horrida est le plus grand des poissons-pierres. Il est présent de l'Inde jusqu'à Vanuatu. Comme ses congénères, il fait partie des poissons les plus venimeux au monde. Il est inscrit en ce sens dans le livre des records (Guiness).

Synanceia verrucosa est le poisson-pierre le plus répandu au monde. Il est présent de la mer Rouge jusqu'aux îles Ryukyu au Japon, et au sud du Queensland en Australie. C'est aujourd'hui le poisson connu le plus venimeux au monde. Chaque année, il est tenu pour responsable de nombreux accidents avec les baigneurs et parfois les plongeurs. En cause, son venin proche de celui du cobra ainsi que son camouflage extrêmement difficile à détecter.

Le dragonnet étoilé fréquente naturellement les récifs côtiers protégés du bassin Indo-Pacifique. Petit poisson discret et craintif, il se nourrit de petits organismes aquatiques qu'il capture dans le substrat.